Fernand Gratacos
Pour interpréter -dans le cadre de la relativité restreinte-
le résultat négatif de l’expérience de Michelson
Morley -mouvement éthéré- Lorentz formula la transformation
mathématique qui « lie » les longueurs, les masses et le
temps de deux systèmes en mouvement l’un par rapport à l’autre.
Les conséquences qui en résultent sont surprenantes. Dilatation
du temps et contraction des longueurs, apparaissent et cela avec une valeur
proportionnelle à l’écart de la vitesse qui existe entre
les deux référentiels.
Pour cela Lorentz utilisa les lois Galiléennes de la représentation
-x, y, z- d’un point R dans l’espace. Et, partant de la transformation
de Galilée qui fait correspondre un point x, y, z d’un référentiel
R au point -x1, y1, z1- du référentiel R1 -en translation uniforme-
par rapport à R, il chercha -Lorentz- par une transformation mathématique
à faire correspondre le quadruplet -x, y, z, t - caractérisant
un événement du référentiel R au quadruplet -x1,
y1, z1, t1- caractérisant ce même événement observé
dans le référentiel R1 toujours -en mouvement de translation uniforme-
par rapport à R.
Cela veut donc dire que pour passer d’un référentiel Galiléen
à un référentiel relativiste il suffit d’ajouter
aux coordonnées spatiales -x, y, z- une coordonnée temporelle,
et voilà que « en toute logique », nous nous trouvons transportés
dans la Quatrième dimension.
Pourtant la nature et donc tous les effets de la physique semblent exclusivement
régis par une « organisation tripartite ». Du quartz, avec
ces trois vecteurs perpendiculaires que sont l’axe optique, électrique
et l’axe mécanique, à l’onde avec ses trois vecteurs
perpendiculaires, axe électrique, magnétique et directionnel,
en passant par la masse, et l’Univers, peu de phénomènes
semblent échapper à cette loi, qui est peut être même
universelle.
Vu ce qui précède, on peut naturellement s’interroger sur
le bien fondé de la théorie de Lorentz. On relève des contradictions
dues à un autre aspect de la relativité et qui concerne le concept
même d’espace-temps. Les conséquences directes qui résultent
de cet état de fait sont -apparemment- incompatibles avec la transformation
de Lorentz. En effet, ce concept d’espace-temps attribue « des courbures
à l’espace» ce qui se traduit en toute logique par une non
linéarité des dimensions spatiales de chacun des trois axes -x,
y, z- qui définissent la dimension de l’espace. Il convient aussi
de souligner que les courbures consécutives aux déformations que
subit l’espace au voisinage des « grandes structure de matière
» et dont les dimensions sont variables et inaccessibles à tout
observateur où qu’il se situe et quel que soit le référentiel
d’observation. Dans ses conditions, on peut s’interroger sur le
bien fondé d’une théorie qui se base exclusivement sur un
principe tiré d’un triplet dont les valeurs des trois longueurs
définies par les vecteurs -x, y, z dimensionnels d’espace- sont
inconnues et, pour les mêmes raisons, celui du temps est imprévu.
Brioude-Internet : référencement et positionnement